Idir Boumertit, Adjoint au Maire de Vénissieux, bilan à mi-mandat du volet insertion/formation

En 2014, le Maire m’a confié la délégation du Grand Projet de Ville (Politique de la Ville), de l’insertion et de la formation. C’est une délégation à l’interface des questions sociales et de la transformation urbaine de notre ville. A mi-mandat, je souhaite réaliser un premier bilan de cette délégation que j’ai pleinement investie en commençant par l’insertion (voir ci-joint) : s’en suivront prochainement un retour sur mon activité concernant le renouvellement urbain et le volet développement social de la politique de la ville.

En effet, malgré la mise en œuvre opérationnelle du projet urbain depuis 2005, et la transformation visible des quartiers, nombre de nos concitoyens restent confrontés à des difficultés socio-économiques toujours aussi aigues.

C’est pourquoi depuis ma prise de fonction, j’ai agi en activant tous les leviers possibles à la main de notre collectivité afin de favoriser l’accès pour tous à des emplois stables et durables: les leviers financiers, les leviers partenariaux (Métropole, l’Etat, le Pôle Emploi, le PLIE UNI-EST)… et ceci en restant au plus près des besoins des vénissians par le soutien apporté aux acteurs qui œuvrent chaque jour auprès des publics.

 

Boumertit Idir
Adjoint au Maire de Vénissieux
Conseiller Métropolitain

Bilan à mi-mandat du volet insertion/formation

L’insertion et la formation sont des thématiques qui nécessitent un engagement de tous et un partenariat riche et divers. Ainsi, sous mon impulsion, cette thématique est pilotée à Vénissieux en partenariat avec l’Etat, la Métropole, le Pôle Emploi et les opérateurs insertion/emploi du territoire.

Grâce à la mobilisation des différentes enveloppes financières de la ville et de ses partenaires (plus de 210 000 € de FSE/PLIE, plus de 330 000€ de fonds Politique de la Ville, près de 228 000 € Ville Droit commun, soient près de 768 000 euros en 2016), un plan d’actions communal composé d’une trentaine d’actions est mis en œuvre en complémentarité de l’offre du service public pour l’emploi, ceci afin de répondre au mieux aux besoins des vénissians les plus en difficultés.

Ainsi, au vu de ces difficultés sociales et du très faible niveau de qualification des publics en insertion, la ville est engagée depuis de nombreuses années au sein du PLIE Uni-Est : ce sont près de 520 personnes qui ont bénéficié d’un accompagnement renforcé vers l’emploi durable en 2016.

C’est pour ces personnes que je me suis battu au côté du Maire de Vénissieux et des Maires des communes de l’Est Lyonnais pour aider l’association UNI-Est a dépassé la crise qu’elle a connue en 2016, par un fort soutien politique et financier.

La ville de Vénissieux offre donc une palette d’accompagnements vers l’emploi pour les personnes qui en ont besoin. C’est ce que je rappelle aux personnes en situation difficile que je suis régulièrement amené à rencontrer dans le cadre de mon mandat. Il ne s’agit pas de faire miroiter des emplois mais bien d’orienter ces personnes vers les bons interlocuteurs : ceux à même de les accompagner dans leur insertion professionnelle sous réserve que ces personnes s’engagent pleinement dans un parcours vers l’emploi.

Mener une politique d’insertion, c’est également faire des choix. La situation pour l’emploi des jeunes est dramatique dans certains quartiers; c’est pourquoi  la ville de Vénissieux a fait de l’emploi des jeunes une priorité. Ainsi, malgré un contexte budgétaire contraint, j’ai défendu une revalorisation de la subvention attribuée à la Mission Locale de Vénissieux, soit une augmentation de près de 8% depuis 2014.

Au-delà des subventions, la dynamique que j’impulse se caractérise par la mise en place d’actions nouvelles en direction de ce public. Deux exemples pour 2016 : une coopérative jeunesse de services a vu le jour afin de favoriser l’esprit d’entreprendre auprès d’un très jeune public ; cette action a été reconnue au niveau national pour sa belle réussite. Le dispositif des Chantiers Permanents d’Insertion a également été lancé en 2016 afin de répondre aux besoins des jeunes très éloignés de l’emploi et/ou en situation de pré-délinquance. Ce sont ainsi près de 90 jeunes sur 3 ans qui pourront bénéficier d’une première expérience professionnelle valorisante et encadrée par un organisme de formation.

Enfin, en lien avec mon collègue adjoint Djilannie Ben Mabrouk, je soutiens la mise en œuvre des clauses d’insertion au sein des marchés publics de la ville de Vénissieux, mais également la mobilisation de nos partenaires publics et privés afin qu’ils développent les clauses d’insertion au sein-même de leurs marchés. Résultat : près de 65 000 heures programmées en 2016 en direction des personnes inscrites dans un parcours d’insertion professionnelle.

Favoriser l’insertion professionnelle pour tous suppose la mobilisation de l’ensemble des acteurs, les partenaires institutionnels comme les structures associatives et organismes de formation : je vais poursuivre mon engagement et le travail initié dans ce sens, en m’appuyant sur ce partenariat riche et investi autour de ma délégation.